A l’occasion de ce 17 octobre journée internationale de lutte contre la misère je voudrais exprimer ma solidarité envers ceux qui souffrent de la pauvreté et mon soutien aux organisations humanitaires
Plus la « crise » économique et sociale s’accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette « crise » est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l’opinion publique : s’ils sont pauvres, ce serait « de leur faute ». « S’ils sont à la rue, c’est qu’ils l’ont choisi. » « S’ils font des enfants, c’est pour les allocations familiales. » « Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société. » « D’ailleurs, s’ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient. » « De toute manière, on gagne plus au RSA qu’avec le SMIC. » « Ils perçoivent des allocations alors qu’ils élèvent mal leurs enfants. »…
Les réponses à apporter sont loin d’une manifestation annuelle organisée par la majorité de droite de notre commune. Au delà des croyances spirituelles de chacun, il s’agit de réponses idéologique et surtout économiques.
Les moyens existent de faire reculer voire d’éradiquer la misère dans le monde comme le montrent les différents rapports de l’ONU.
Des milliards sont dilapidés servant à la spéculation financière, au surarmement, à l’accumulation de richesses. Les responsables de la misère ce ne sont pas les pauvres mais les possédants, les grands groupes financiers qui accumulent les richesses produites ; système soutenue par les politiques d’austérité.
Notre commune aussi est marquée par ce système. La pauvreté sévit et augmente les laissez pour compte ; avec mes amis du Front de Gauche et l’élue municipale communiste nous intervenons au concret, au quotidien sans attendre des campagnes électorales et les promesses du « demain on rase gratis » Il en a été ainsi de la défense des familles de la Chaberte, de la défense du commerce local, de notre intervention pour nous opposer à la diminution de l’aide humanitaire européenne ou du soutien des revendications des personnes à mobilité réduite . Mais une des aides les plus efficace que des élus puissent apporter aux plus démunis, c’est d’être à leur coté pour exiger l’augmentation du pouvoir d’achat et des retraites, le développement des services sociaux , le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans. En ce qui concerne notre commune nous proposons la création d’un secteur de la solidarité avec la participation effective des acteurs sociaux et humanitaires de la ville, et en priorité l’établissement d’un centre municipal de santé.
La Garde le 15 octobre 2013
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