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Place des Droits de l'Homme à Toulon : NON A LA GUERRE EN SYRIE

 
 
Mercredi 11 septembre 2013 à 18 h
 
La LDH, la Cgt, le snuipp-fsu, le parti de gauche et le Pcf ont soutenu l'initiative  de VPJM 
 
Au nom de Varois pour la Paix et la Justice en Méditerrannée, Pierre Yves Denis a déclaré dans son intervention :
La menace de l’intervention militaire s’éloigne-t-il du ciel syrien? La proposition russe de placer sous contrôle international l’arsenal chimique de Bachar Al Assad, puis de le détruire, a reçu l’accord de Damas, un accueil positif de toutes les chancelleries et a fait naître l’espoir que le danger d’une escalade militaire s’éloignait.
Pour notre part, nous appelons à la plus grande vigilance pour plusieurs raisons :
Premièrement : La réaction d’emblée positive du gouvernement américain s’explique largement par les difficultés de celui-ci à pour faire accepter par son opinion publique et par le congrès une nouvelle intervention militaire. Si cette opposition faiblit, la voie se rouvrira à l’option militaire. C’est encore plus vrai en France où François Hollande semble faire de la surenchère par rapport au grand frère américain.
Deuxièmement : Il ne faudrait pas que le débat sur l’arsenal chimique au main du régime Syrien occulte la vraie question qui est celle de la nécessité d’ouvrir la voie au plus vite à une solution politique avec un arrêt des combats, une aide aux populations dépalcées et l’ouverture de négociations
Plus que jamais nous disons que, quelques soient les conclusions des enquêteurs de l’ONU sur la responsabilité du massacre du 21 aout, quelques soient les suites à la proposition russe,
Nous ne voulons pas que notre pays participe à une nouvelle aventure militaire en Syrie. En 3 ans, 2 interventions (dont une en Libye outrepassant le mandat de l’ONU) ont déjà eu lieu sans compter la poursuite de notre présence militaire en Afghanistan.
Cela SUFFIT !
Une nouvelle intervention en Syrie, en dehors de toute légalité internationale, ajouterait la guerre à la guerre, les morts innocents aux morts innocents. Nous ne croyons pas au caractère chirurgical de frappes dont nous savons qu’elles feront des milliers de victimes civils, comme on l’a vu en Irak et aussi en Libye.
L’efficacité politique de cette démarche guerrière est nulle pour qui veut la paix et le respect des droits de l’homme en Syrie car en effet:
-Soit il s’agit d’en finir avec le régime de Bachar et sa chute par intervention extérieure, ne règlera rien et conduira le pays vers un chaos total compte tenu de l’incapacité actuelle de l’opposition à offrir une alternative politique.
-Soit Bachar reste malgré les missiles de la coalition et tout cela n’aura servi qu’à mettre encore plus d’huile sur le feu du chaudron syrien et Moyen-Oriental, et à donner au régime syrien à « resserrer les rangs » autour de lui.
Il n’y a pas d’autres solutions que politique et négociée.
La majorité de ceux qui s’affrontent aujourd’hui militairement en Syrie commettent des crimes de guerre comme vient de la souligner un rapport de l’ONU.
Ces fractions combattantes et le régime sont armés et financés par l’extérieur : Russie, Iran, USA, France, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, Jordanie.
Car en réalité le peuple syrien et la révolution naissante sont les sacrifiés d’une gigantesque guerre d’influence pour le contrôle du Proche-Orient.
Si elles le veulent, les puissances mondiales et leurs alliés régionaux ont parfaitement les moyens d’obliger les protagonistes syriens à négocier sérieusement.
Hélas nous constatons que ce n’est pas le but de notre diplomatie.
Cet été, la France disait soutenir le projet d’une conférence à Genève sur la Syrie mais exigeait qu’on en exclu des acteurs de premier plan dans ce conflit comme l’Iran ou les représentants du gouvernement syrien.
Faire croire à la principale composante de l’opposition syrienne que le scénario à la Libyenne allait pouvoir se répéter fût une faute très grave de Sarkozy qui a ainsi encouragé cette opposition à militariser le mouvement. En poussant aux frappes contre la Syrie, François Hollande poursuit dans la même voie.
Nous demandons au Président de la République qu’il rompe avec cette diplomatie qui permet peut-être aux sociétés françaises de faire de bonnes affaires au Qatar mais contribue à la destruction de la Syrie
 
 
 
 

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le 13 September 2013

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